» pouvoir : liquéfaction, pour transformer les objets moyens en eau pure.
» appartenance : seul sur la route.
Sujet: Re: way down we go [Connie & Layne] Sam 23 Sep - 15:35
way down we go
"Father tell me, we get what we deserve" ▬ Connie & Layne
Même si Layne avait peu de confiance en lui à cause de son passé, il lui restait quand même de l’ego dans certains domaines. Admettre qu’il s’était trompé et qu’il avait tort, c’était toujours un peu compliqué. Surtout qu’il n’aimait pas se tromper. Il avait trop l’habitude d’avoir raison dans ses copies. Se réfugier dans les livres, les encyclopédies et le savoir lui avaient permis d’être un élève modèle. Enfin, il n’était pas de ceux qui levaient la main pour répondre aux questions même s’il connaissait la réponse, se faire remarquer et sentir les regards se poser sur lui, non merci. Il était déjà le centre de l’attention, de façon négative, lorsqu’il passait dans les couloirs alors en cours, il voulait juste être tranquille. Bien qu’il reçoive parfois des boulettes de papier avec des insultes écrites dessus. Il avait appris à ne plus lire ce qui était écrit dedans, c’était trop blessant, mais il savait imaginer le contenue sans avoir besoin de lire. Bon, au moins, le dénommé Connor n’avait pas cherché à surenchérir, Layne n’avait pas besoin de trop prendre sur lui.
Il sourit lorsque l’autre affirma qu’il pouvait se reposer. Il n’en avait pas vraiment besoin. Enfin, ses nerfs avaient été mis à rude épreuve, mais au moins, avoir été le souffre douleur de son lycée l’avait habitué à ces sensations-là. Il inspira profondément et attendit quelques secondes avant de se relever. « Je voudrais rentrer dans mon repaire avant la nuit… c’est dangereux sinon. Merci pour l’échange… et… Bon courage pour … il hésita un peu. Pour la suite. » Ce n’était pas très précis, mais savoir combien de temps l’humanité survivrait, c’était tout aussi imprécis. Il ne se voyait pas survivre très longtemps pour sa part… mais au fond de lui, il espérait qu’un jour, les choses s’arrangent et qu’il pourrait retourner aux États-Unis, retrouver ses parents, sa petite sœur, son chien et ses chats. Il quitta donc le repère du roux et alla récupérer son vélo à l’endroit où il l’avait laissé avant de prendre la route en direction de Fordwich. À vélo, ça allait vite, quinze à vingt minutes lorsqu’il prenait son temps.