Oscar ♠ I could be anything you like ♠

NOM : Khan. PRÉNOM(S) : Oscar Adrian. DATE & LIEU DE NAISSANCE : 9 janvier 1996 à Westfield. ÂGE : 20 ans. NATIONALITÉ : Anglais, il a des origines pakistanaises du côté de son père mais a toujours vécu en Grande Bretagne. STATUT CIVIL : célibataire. MÉTIER AVANT L’ÉPIDÉMIE : Etudiant en lettres et employé dans un club de strip tease. ARCHETYPE : Together we are stronger. MUTATION : Camouflage sensoriel face aux zombies . AVATAR : Luke Pasqualino. CRÉDIT : Asp.

CARACTÈRE : D'apparence, Oscar est un type extrêmement sociable. Sympathique, jovial, souvent cynique mais jamais méchant, c'est le bon pote sans histoire. En réalité, Oscar est un fin calculateur. Il a compris qu'il a tout intérêt à être dans les petits souliers de tout le monde. Il n'a jamais été ouvertement leader mais il excelle dans l'art de distiller ses idées, de tirer les ficelles dans l'arrière boutique. Il a un grand besoin de contrôler les choses qu'il camoufle extrêmement bien, à l'aide de conseils amicaux.
En cours, Scar a toujours été parmi les premiers. Bosseur acharné, il comprend vite et n'est pas du genre à abandonner, au contraire. Lorsqu'il a une idée en tête, il n'est pas souvent disposé à la laisser tomber. Quitte à élaborer des plans tordus et complexes pour la mettre en oeuvre.
Oscar aime être entouré et il se débrouille pour l'être le mieux possible. il a un cruel besoin de reconnaissance, d'attention. Sa gentillesse n'est pas gratuite, sa générosité non plus, même s'il aimerait le croire. Il recherche l'approbation, l'amour, la présence, inconsciemment surtout.
Pour autant, il n'est que rarement insistant. Il préfère s'arranger pour que les autres aient envie de le suivre et de rester en sa compagnie et ce même si ça doit prendre du temps. Temps qui a tendance à le faire ronger son frein. S'il n'est pas pot de colle, ça n'empêche pas Oscar d'être extrêmement jaloux lorsqu'un autre devient le centre de l'attention. Il déteste se sentir délaissé et fait tout pour que ça n'arrive pas. Quitte à donner un peu trop de sa personne.


COMPÉTENCES : Depuis deux ans, Oscar suivait une formation pour devenir agriculteur. Il souhaitait se spécialiser dans la production de fromage de chèvre. Par conséquent, il s'y connaît particulièrement bien en élevage mais aussi en agriculture. Et en fromages mais... c'est un peu moins utile, dans l'immédiat

Même s'il n'a pas un fort gabarit, de par sa formation plutôt physique il a une bonne endurance et une force conséquente. Amoureux des grands espaces, il s'en sort plutôt bien lorsqu'il s'agit d'orientation.

De manière générale, Oscar sait se débrouiller pour qu'on l'apprécie. Il n'hésite pas à jouer de ses charmes et de ses atouts pour arriver à ses fins. Et se faire des larb... amis, par les temps qui courent, c'est plutôt utile.

AUTRE INFORMATIONS : Oscar adore les chèvres. D'ailleurs, il était parti avec une chèvre de son exploitation, ce qui a permis pendant les premiers jours d'avoir du lait frais. Malheureusement, elle a fini croquée par un zombie mais il a récupéré le chevreau, Bonus, qu'il emmène partout avec lui à présent. Qu'on ne s'avise pas d'y toucher, Oscar y est extrêmement attaché, il le nourrit même au biberon.

Son besoin d'attention le pousse parfois à faire un peu n'importe quoi, surtout lorsqu'il voit un survivant. S'il n'était pas de nature pot de colle et insistante avant l'apocalypse, à présent il a un peu plus tendance à l'être, urgence oblige...

Même si ses parents n'étaient pas riches, il s'est toujours démerdé pour ne manquer de rien, principalement en parvenant à "emprunter" tout et n'importe quoi à ses petits camarades. Un peu plus grand, il s'est découvert un don pour le racket, qu'il a pratiqué sans honte pendant des années. Ce n'est qu'en entrant dans l'adolescence qu'il a compris qu'il était beaucoup plus profitable pour arriver à ses fins de mettre les autres dans sa poche plutôt que de se les mettre à dos.

Quel est son ressenti face aux zombies ? En a-t-il déjà tué ? Avant que sa mutation ne se manifeste, il a dû en tuer quelques uns, extrême urgence oblige. Mais ça n'a jamais été de gaité de cœur. Oscar ne peut s'empêcher de penser aux humains qu'ils étaient jadis, même s'il a conscience que ce n'est plus que des bouts de chair, animée par on ne sait trop quoi. Mais si c'est lui ou eux, il n'hésitera pas bien longtemps, il tient à la vie.
Sans surprise, il a beaucoup moins peur des zombies depuis que sa mutation s'est développée. Il ne maîtrise pas encore vraiment quoi que ça soit et ne comprend pas vraiment comment ça marche mais il ne s'est pas fait attaquer depuis et ne va pas s'en plaindre.

A-t-il des projets pour le futur plus ou moins proche ?Depuis qu'il a perdu sa mère et son beau-père, sa priorité est de retrouver son père. Même si le monde est vaste, il ne perd pas espoir. Il cherche aussi à rencontrer du monde et si possible à faire partie d'un clan. Oscar n'est pas fait pour la solitude, au contraire. A terme -il ne sait pas quel terme mais... - il aimerait pouvoir mettre ses connaissances à profit en réquisitionnant une ferme ou une exploitation agricole abandonnée afin de pouvoir subvenir à ses besoins et à ceux d'éventuels compagnons de route. Et puis rien de mieux pour corrompre les gens qu'un beau panier de légumes frais, par les temps qui courent..

En quoi consiste votre mutation ? Quel est votre pouvoir ? Il s'agit d'une mutation défensive, le rendant temporairement indétectable pour les zombies. Oscar ne sait pas exactement comment ça fonctionne et n'a pas encore réellement trouvé de moyen d'activer son pouvoir lorsqu'il le souhaite. Plus d'une fois, alors qu'il était en mauvaise posture, prêt à être changé en festin de zombies, les créatures sont restées là, comme s'il n'existait pas. Et même si Oscar aime beaucoup être le centre de l'attention, étrangement, ça ne le vexe pas trop que les zombies ne s'intéressent pas à ses fesses. Mais la mutation ne fonctionne pas à tous les coups et pour l'instant, il n'est pas parvenu à protéger quelqu'un d'autre avec sa mutation. A l'inverse, s'il y a quelqu'un avec lui, les zombies se tournent tous vers l'autre. C'est pas pratique pour se faire des amis mais pour survivre un peu plus. .

Quel âge as-tu ? 27 ans.Sous quel fuseau horaire tu vis ? Franciaaa.Comment avez-vous connu le forum ? Par un réseau parallèle ultra secret et confidentiel. Des suggestions ? Acheter un nouveau canapé pour le flood, l'ancien est tout usé à force d'être squatté . Un p'tit mot pour la route ? Même pas peur des zombies !! (pas trop) (enfin un peu quand même..) .

Avril 2016

Est-ce qu'il allait vraiment crever là comme un déchet, au milieu d'un tas de débris, sous une putain de couverture, plus seul que jamais ? Est-ce que ça pouvait se finir comme ça ? Dans un appartement délabré, protégé par une porte barricadée ? Est-ce qu'il allait vraiment revoir toute sa vie, comme on disait dans les films ? Ça allait être ça, ses dernières pensées ? Refaire le putain de fil de sa vie de merde ?

Il tremblait, Bonus dans ses bras. Il crevait de chaud et de froid en même temps. Le chevreau était blotti contre lui et il ne pouvait s'empêcher de penser que s'il se transformait, ça serait la première chose qu'il boufferait. C'était triste. Et en même temps, il se sentait tellement seul, tellement vide... il était incapable de le lâcher. De toute façon, si ça n'était pas lui, un autre aurait sa peau, il ne se faisait pas d'illusions.

Il les haïssait. Tous. Cette bande de lâches. Le blond qui l'avait accompagné quelques jours en premier. Mais aussi sa mère et son beau-père, pour s'être fait avoir comme des bleus, le laissant seul au milieu de ... ça. Et son père. Le roi des lâches. Jamais là quand il fallait. Tout juste bon à donner des putain de conseils à la con. A tous les coups, c'était à cause de lui s'il en était là. Peut-être même que c'était de sa faute si le monde en était là.

Petit à petit, la fièvre l'emporta. Il ne pensa même plus. Jusqu'à ce que sa tête retombe lourdement sur le sol. Les songes devinrent délirants. Il entendit Bonus bêler au loin, comme s'il avait la tête dans un aquarium. Et puis plus rien.

♦ ♦ ♦

Sa gorge était sèche. Ses yeux collaient. Sa tête lui faisait horriblement mal. Il avait soif. Extrêmement soif. Il sentit une masse collée contre lui. La lumière semblait forte. Comme si quelqu'un braquait un projecteur sur lui. Il avait envie de hurler d'éteindre cette lumière mais aucune voix ne semblait sortir. Ses muscles étaient endoloris. Et ses yeux ne répondaient pas vraiment. Est-ce qu'il était mort ? Est-ce que c'était ça être un zombie ? Est-ce qu'on gardait une conscience ?
Petit à petit, ses fonctions corporelles revinrent. Il parvint à bouger les doigts. Les mains. Les pieds. Ses paupières se soulevèrent. Il n'y avait pas de projecteur. Juste quelques rayons de soleil qui filtraient à travers le volet cassé. Il attrapa une bouteille d'eau et la descendit d'une traite.

Alors il n'était pas mort ? Il avait survécu ? Lentement, il parvint à se relever. La pièce n'avait pas changé. Il ne savait pas combien de temps il avait passé là, dans les couvertures, affalé au sol. A ses yeux, un temps infini. Ça semblait tellement loin, l'époque où l'autre l'avait laissé. Et l'époque où sa mère s'était fait piéger par une horde... Putain.. Il était seul. Vraiment seul. Bien sûr, il y avait Bonus mais... Merde. La fin du monde, ça craignait vraiment si c'était pour la passer seul...

Pourtant, il lui faudrait continuer sa route. L'autre connard lui avait dit qu'il se dirigeait vers l'est. Son père aussi. Alors sans grande hésitation, il emprunta cette direction. Quelle connerie, quelle illusion de vouloir suivre celui qui n'avait jamais été là pour lui, même avant ça. Même avant le divorce. Même quand il était gamin. Il était encore jeune lorsqu'il avait compris qu'il ne pourrait pas compter sur lui. Que son père préférait de loin vadrouiller partout que de passer du temps avec eux. Il ne savait pas trop pourquoi il suivait sa trace, à présent. Probablement parce que c'était sa seule famille potentiellement vivante. Probablement aussi parce qu'il semblait au courant. Un peu plus que le reste du monde, en tout cas...