(layne) words are weapons.

NOM : Lawrence. PRÉNOM(S) : Layne, Leroy, ses parents aimaient les "L" visiblement. DATE & LIEU DE NAISSANCE : Il est né à New York le six septembre 1999. ÂGE : seulement dix-sept ans. NATIONALITÉ : américain, il a des origines canadiennes du côté de sa mère. STATUT CIVIL : célibataire. MÉTIER AVANT L’ÉPIDÉMIE : lycéen. ARCHETYPE : fear the reaper. MUTATION : #teamhumans. AVATAR : tarjei sandvik moe. CRÉDIT : tumblr

CARACTÈRE : (les +) énergique, curieux (mais trop curieux  parfois), méthodique, travailleur, consciencieux, serviable, poli, cultivé. (les -) lâche,  parfois hautain,  n'aime pas prendre de risques ni s'engager, lunatique, facilement choqué, agaçant dans sa façon de reprendre les gens, conformiste, opportuniste, ambitieux, hypocondriaque. COMPÉTENCES :  Connaissance des médicaments : il est hypocondriaque donc avant, il avait tendance à chercher toutes les notices et les conseils des médocs sur internet ou même de lire la notice complète des médocs en sa possession. Et à force, c'est rentré dans sa petite tête. Curiosité et apprentissage : mine de rien, ça fait de lui un gamin qui connaît beaucoup de choses en théories, la pratique c'est autre chose, mais Layne était du genre à lire des encyclopédies pour se détendre alors il connaît parfois plus de choses que certains adultes... mais toujours en théorie. C'est un intellectuel, pas un manuel ni un aventurier ! AUTRE INFORMATIONS : Layne a longtemps participé à des concours d'écriture ou à des concours opposant les écoles de riches de New York. Il est assez mauvais perdant mais pas contre les autres, contre lui-même. Lorsqu'il échoue, il considère que c'est entièrement de sa faute s'il n'a pas été à la hauteur. ++ Son père était un riche homme affaire et sa mère, une artiste à la mode. Il avait une petite soeur de treize, mais elle est surement morte désormais. Comme ses parents. ++ Au lycée, il passait son temps à la bibliothèque durant les pauses. Même celle du midi. Il ne voulait pas aller à la cafétéria donc il ne mangeait pas le midi. Aussi, il faisait tout pour éviter les cours de sport.

Quel est son ressenti face aux zombies ? En a-t-il déjà tué ? Il est choqué, dégouté, triste, désemparé et complètement apeuré. Après tout, ces choses veulent le manger. De plus, ce sont des cadavres, chose qui lui rappelle à quel point le corps humain est fragile et peut facilement tomber malade... pour un hypocondriaque, cette histoire de virus est perturbante. Et non, il n'a jamais tué de zombies... Il tremble beaucoup trop lorsqu'il se retrouve en face de ces créatures. Il préfère la fuite ou l'inaction... car la peur le paralyse, mais dans ce cas-là, ce n'est pas un choix. C'est un réflexe, c'est incontrôlable : le coeur qui bat trop vite, le corps trop lourd, les muscles qui ne répondent pas et l'impression d'être complètement désynchronisé de son corps. Le cerveau hurle qu'il faut bouger mais le corps n'entend plus rien.

A-t-il des projets pour le futur plus ou moins proche ? pas vraiment. Il aimerait survivre mais il ne se fait pas d'illusion, s'il est encore vivant c'est d'une part grâce à d'autres personnes et d'autre part grâce à la chance qui lui a parfois sauvé la vie. Il est seul et n'espère pas survivre très longtemps sans personne pour le sauver ou le protéger. Donc il essaie de vivre au jour le jour, se servant de ses compétences intellectuelles pour s'en sortir à défaut d'avoir des compétences physiques.

Quel âge as-tu ? 27 ans. Sous quel fuseau horaire tu vis ? france toujours. Comment avez-vous connu le forum ?  Des suggestions ? Un p'tit mot pour la route ? "Mundi placet et spiritus minima", ça n'a aucun sens mais on pourrait très bien imaginer une traduction du type : "Le roseau plie, mais ne cède... qu'en cas de pépin" ce qui ne veut rien dire non plus.

Il y a un avantage à la fin du monde : tout le monde est mort, il n’y a plus de réseaux sociaux, plus de lycées. N’allez pas croire que je suis super à l’aise dans ce nouveau monde. Il n’y a pas que des avantages. Les zombies, morts-vivants, infecté… peu importe comment vous les appelez, me font peur. J’ai peur de mourir de faim ou dévorer, à cause des survivants ou des morts. Mais bon, les zombies ne vont pas aller écrire des choses horribles sur Facebook ou twitter, tagger un casier ou pire. Je haïssais le lycée.

Ça a commencé quand j’avais quinze ans. Du jour au lendemain, mon meilleur pote a décidé qu’on ne devait plus être ami. Je suis passé du statut de mec invisible à celui de bouc émissaire et lui, il est devenu populaire. Vous savez, les séries américaines renvoient une image très hiérarchique du lycée… ce n’est presque pas faussé. Oui, je viens d’un lycée américain. On était en voyage scolaire quand la « grippe » s’est rependue. J’y reviendrais. Revenons en lycée. Je me suis retrouvé affublé du surnom de « tarlouze » et toutes ses déclinaisons alors que je n’avais jamais rien fait pour mériter ça. Je n’étais même pas original ou différent, je faisais tout pour me fondre dans la masse. Je n’ai appris que plus tard que c’était mon meilleur ami qui avait lancé ça. C’était d’autant plus difficile à encaisser. Et tout ça pour quoi ? Devenir populaire ? Je l’ai tellement détesté pour ça. Ceci dit, avec le recule, je ne peux pas lui donner tort. Mais je serais curieux de savoir comme il l’a su et ce qu’il a raconté. J’imagine que je n’aurais jamais de réponses à toutes ces questions.

La vie est devenue infernale. Au lycée c’était du harcèlement direct et à la maison ça continuait avec le cyber harcèlement. Vous devez vous dire qu’il aurait suffi d’éteindre l’ordi ou le portable. C’est loin d’être aussi simple. Difficile de résister d’aller lire un twitt avec son pseudo en tag, ou un nouveau message sur son mur. Il y a aussi toujours une petite lueur d’espoir que ce soi un message différent cette fois, une personne moins conne. Ils disent que l’espoir fait vivre, j’avais plutôt l’impression que ça me tuait, moi. Je sais aussi que certains pensaient que je prenais les choses trop à cœur… les mêmes insultes, dix ou trente fois par jour, tous les jours pendant deux ans, évidemment que ça me pesait. Je n’ai jamais voulu en parler à mes parents ou à mes profs… pour tout un tas de raisons. D’une part, pour ne pas être une balance en plus d’être une tapette, pour ne pas inquiéter mes parents, parce que j’espérais que ça cesse de la même façon que ça avait commencé, parce que je suis un garçon et que les garçons ne demandent pas d’aide, parce que je me sentais coupable, j’avais l’impression que c’était de ma faute… C’est facile de juger et donner des solutions lorsqu’on ne le vit pas.

Je ne voulais pas faire ce voyage scolaire. Je savais que là, je ne pourrais même pas rentrer chez moi, on allait être en auberge de jeunesse dans une ville à côté de Londres… Mes parents m’ont obligé à y aller, je n’avais aucun argument à leur donner en guise de refus. Je ne me voyais pas leur dire que j’avais peur de me retrouver en continue avec les autres élèves. Sans grande surprise, c’était horrible. Ironiquement, c’est l’apocalypse qui m’a sauvé. Lorsqu’on a commencé à parler d’épidémie, les profs ont voulu qu’on rentre. Sauf que les trafics étaient interrompus. On était en quarantaine sur le sol anglais, coincé à l’aéroport. Coincés avec des gens malades. Lorsque les premiers « cannibales » ont commencé à manger des gens, les gens courraient dans tous les sens. C’était l’anarchie. Comment j’ai survécu ? En fuyant. Je fuis depuis tout ce temps.

Mes parents me manquent. Je ne les reverrai jamais. Et si la situation est la même aux États-Unis alors ils sont peut-être morts ou ils me pensent mort. Même si je suis triste pour ça, j’ai un peu honte à avouer que je suis soulagé de plus être confronté au lycée. Je me suis rendu à Canterbury avec l’espoir de rencontrer un ami virtuel avec qui je parlais sur Skype. Mes seuls amis venaient d’autres États ou d’autres pays. Encore une raison de traîner sur internet.